Des freins pour les liaisons interstations au Roc d'Enfer et à Albiez/Les Karellis

07/07/2017

Vue depuis Albiez Les édiles des Gets et de Saint-Jean-d'Aulps, en Haute-Savoie, souhaitaient mettre en œuvre un vaste programme de restructuration de leurs domaines skiables, avec pour objectif de les relier via les espaces sauvages du Roc d'Enfer. Le 21 janvier dernier, des centaines de randonneurs à skis, à pieds et en raquettes, se retrouvaient au col Ratti à l'appel du « Collectif gêtois », soutenu par nombre d'associations dont Mountain Wilderness, pour dénoncer ce projet de liaison entre les deux domaines skiables. A Albiez, en Maurienne, c'est toujours le même rêve de l'Or Blanc qui anime les élus. Ils ne voit l'avenir de leur commune que par la liaison avec la station voisine des Karellis.Le point sur ces deux dossiers. LES GETS/ROC D'ENFER : LES SOUS-PRÉFETS RÉTICENTS Le projet implique en effet de lourds aménagements : un télésiège débrayable de 2,6 kilomètres de long allant du col de l'Ecrenaz au col Ratti, assorti de la création de pistes de ski et de l'équipement de tout le secteur en canons à neige (du fait de son exposition plein Sud), et un télésiège de 1 km entre le col Ratti et Graydon, d'un coût prévu de 3 à 6 millions d'euros. Tout cela à travers des espaces naturels remarquables. C'est le caractère exceptionnel des lieux qui a fait réagir les services de l'État : moins de trois semaines après la manifestation du col Ratti, les élus locaux se sont fait rappeler par les deux sous-préfets concernés par ce projet (le sous-préfet de Bonneville et la sous-préfète de Thonon-les-Bains) l'importance des espaces naturels concernés par la liaison. Ils représentent en effet « l 'un des derniers massifs vierges du secteur », réservoirs de biodiversité identifié au SRCE [

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